Pour aller vers le futur, il y a la navette

Publié le par Jean-Yves

Qu'on ne s'y trompe pas. elle a beau porter le nom du bus (ou du train de banlieue) qui fait l'aller-retour X fois par jour, l'emprunter est tout sauf une partie de plaisir (et si vous lisiez mon histoire au lieu de vous demander pourquoi? C'est dans les albums photos).



Vu la taille de l'image, j'ai conscience que le texte est illisible. En voici (plus ou moins) le contenu:

Le module de climatisation
L’absence d’atmosphère à l’intérieur du pseudo cyclotron rend difficile l’évacuation de la chaleur. Le système par radiation étant insuffisant, un système de décompression d’azote liquide fournit le complément.
Invisibles sur le document, deux modules réservoirs de stockage de l’azote décompressé complètent la navette à l’arrière.

Le module d’assistance vitale
C’est le gestionnaire de la navette, chargé de veiller automatiquement sur le voyageur en catalepsie.

Le sarcophage
C’est là que se trouve le voyageur. Pas de hublot, inutile dans le pseudo cyclotron entièrement clos. Le voyageur ne voit pas le jour pendant 60 jours.

Le générateur d’électricité
Aucun pantographe ou système de palpeur ne pouvant résister aux très hautes vitesses, la navette produit son électricité. Avec triple générateur, pour compenser l’impossibilité de réparer pendant un voyage.

Le bouclier
Malgré le vide a priori absolu, quelques molécules d’air peuvent subsister. La très haute vitesse les transforme en véritables bombes. D’où la nécessité d’un bouclier particulièrement épais à l’avant de la navette.

Dans mes premiers schémas, elle n'était pas si compliquée. C'était un simple bobsleigh refermé qui circulait à l'intérieur de l'anneau.
ça donnait ça



...mais quand j'ai calculé un temps de voyage de 60 jours, le simple bobsleigh refermé ne faisait plus l'affaire.

A +


Publié dans L'impossible machine

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