La bédéthèque idéale, de A à K

Voici la bédéthèque idéale, selon moi, de A à K (classement par dessinateur).


(Pour aller directement  aux BD de L à Z, cliquez sur ce lien)


Akamatsu : Love Hina (14 épisodes)
Le style d'Akamatsu est rond et précis à la fois, joyeux et inventif, maniaque (par l'exigence) et poétique (par les décors, par la façon dont il croque les filles, par le retour à l'adolescence qu'il nous suggère...).
On est très loin de certains mangas bâclés et pourtant portés au pinacle (là, soit je suis un vieux croûton, soit y en a qui n'ont pas de jugeotte).
Bref, ses mangas sont à la fois un vrai plaisir et de petites merveilles d'horlogerie!
Parmi ses oeuvres, Love Hina est ma préférée.
C'est l'histoire d'un fanstame absolu : un (post-)ado hérite d'une pension...de jeunes filles et doit en devenir le gérant.
Mais là où certains films potaches sombreraient vite dans le grivois de bas étage et l'ennui, Akamatsu nous délivre une histoire délicieuse et drôle ...ce qui ne l'empêche pas de nous gratifier des plus belles petites culottes de la BD.



Auclair : Bran Ruz

Baru : L’autoroute du soleil

Baudouin : Eloge de la poussière

baudouin le voyageBaudouin : Le Voyage


Beaulieu : Le moral des troupes

Benjamin : Remember
Porte-drapeau de la nouvelle vague chinoise.

Cette référence un peu théorique à la nouvelle vague du cinéma français n'est qu'à moitié fausse. Certes le mode d'expression (la BD) et le traité, beaucoup plus sophistiqué qu'une caméra portée sur l'épaule, n'ont rien à voir avec Truffaut, Resnais ou Godard, mais l'histoire, elle, en est très proche par le caractère torturé des héros.

Ceci mis à part, Benjamin donne au monde une leçon de dessin extraordinaire. Ce que vous voyez à gauche n'est pas une jolie couverture vendant un intérieur insipide (travers fréquent ces derniers temps). A L'INTERIEUR, TOUTES LES PAGES SONT REALISEES DE LA MEME MANIERE (au fait, pour ceux qui ne le savent pas : tout est entièrement fait à la palette graphique ... qui osera prétendre que les chinois ont encore à apprendre ?)



Benoît : Berceuse électrique
L'Amérique des années 50, les belles américaines, les rumeurs rosswelliennes vues par Ted Benoît au travers de sa splendide ligne claire.
Une BD mythique des années 80...

Pour en savoir plus, lire l'article du 27 septembre 2009 en cliquant ici


Benoît/Nedjar : L’homme de nulle part
Errance sur la route, grands espaces et smallvilles, paranoïa contre le système, pauvre petite fille riche et rebelle...

Dans "L'homme de nulle part" Ted Benoit passe en revue  de nombreux mythes ou fantasmes américains, y compris ...non, mais celui-là, je ne vous le dirai pas (non! Ce n'est pas Roswell!). Car il est la clé (très paranoïa boy) de cette histoire qui navigue avec une habileté remarquable entre thriller et road-comic.

Pour l'ambiance, Ted Benoit n'oublie pas bien sûr ses thèmes graphiques favoris : snacks bars déserts, belles voitures (on croise dans cette BD trois décennies de belles américaines avec des modèles qui vont de la fin des années 40 au tout début des années 60), maisons traditionnelles en bois et main streets des petites villes de nulle part.
Cette bande dessinée est somptueuse et ses couleurs criardes, qui m'avaient tout d'abord surpris, m'apparaissent aujourd'hui comme une évidence supplémentaire à ne pas rater.

Bernard : La tendresse des crocodiles


Berthet/Yann : Pin Up

 

Un chef d’œuvre absolu.

 

Que ce soit pour les jolies filles, les scénarios extraordinaires de Yann, les décors soignés ou le lifting génial administré à la ligne claire par Berthet.

 

Sans oublier les clins d'oeil à Milton Caniff.

Yann excelle dans les scénarios historiques un peu retords garnis de héros faussement cyniques. 

 

Au fait : que veulent dire les initiales RPH tatouées sur le bras de Dottie ? (Chuuut ! Ceux qui ont lu la série se taisent !)

 

9 tomes et trois périodes : 

 

Période 1 : Pearl Harbour, l’Amérique de la seconde guerre mondiale et les strips de Poison Ivy destinés à remonter le moral des troupes

Période 2 : la guerre froide, Howard Hugues, les avions espions et la clique de Khrouchtchev

Période 3 : Las Vegas, Play Boy,  Franck Sinatra et les pizzas Hawaïennes.


Beuriot/Richelle : Amours fragiles (4 épisodes parus)

Bilal/Christin : Los Angeles, l’étoile oubliée de Laurie Bloom
Pas réellement une BD, mais à coup sûr un chef d'oeuvre.
Au cours d'un voyage à Los Angeles, Bilal et Christin s'imaginent en reporters (en paparazi?) partis sur les traces de Laurie Bloom, une actrice tombée dans l'oubli (son personnage fait souvent penser à Nico, du Velvet Underground)

Cette pseudo-enquête est le prétexte à une époustouflante galerie de portraits imaginaires d'Angelinos  qui, si elle a bien maintenant 25 ans, reste toujours très pertinente.

Très belle.

Et très émouvante.

Sur le thème (repris depuis de nombreuses fois)des carnets de voyage, Bilal et Christin signent  une oeuvre (à mon sens) magistrale.

Christin recommencera l'exercice avec autant de brio en compagnie de Mézières (voir ci-dessous "Lady Polaris"), puis, dans un genre légèrement différent, mais toujours autant de verve et de pertinence, avec Cabanes et Aymond (pour "Lhomme qui fait le tour du monde")


Bilal/Christin : Partie de chasse

Sans doute l'un des chefs d'oeuvre de Pierre Christin.

Une BD prémonitoire sur la fin des empires communistes staliniens, parue quelques années avant Gorbatchev et avant le chute du mur.
Grâce à un scénario très sensible (et remarquablement mis en image par Bilal, pour qui il semble taillé sur mesure), l'histoire n'a pas pris une ride, même si elle a perdu son caractère prémonitoire.

Après ce point d'orgue, Bilal cessera sa collaboration avec Christin pour travailler sur ses propres scénarios. Malgré les indéniables qualités de son oeuvre, je ne peux m'empêcher de regretter la fin de ce duo.

Heureusement, Pierre Christin aura par la suite l'occasion de co-écrire d'autres chefs d'oeuvre (...et quelques navets confondants) avec d'autres dessinateurs.


Boilet : L’épinard de Yukiko
Une des plus belles et des plus originales BD érotiques qui soient.
Frédéric Boilet aime les japonaises. Elles l'inspirent tout particulièrement, ce qui donne le plus souvent des oeuvres admirables.
Celle-ci est ma préférée.
Dans un style (hyper-)réaliste délicat.
Adorable et délicieuse. Un pur moment de bonheur tranquille !


Bourgeon : Les passagers du vent (6 épisodes)

Bourgeon/Lacroix : Le cycle de Cyann (4 épisodes parus)

Bouss : Ascension (1 épisode paru)


(Pour en savoir plus, voir l'article du 20 août 2008)


Bravo-jules.jpgBravo : Jules (5 ? épisodes parus. Par exemple : un départ précipité)

 

Cabanes : Colin-maillard
 

 

L-homme-qui-fait-le-tour-du-monde.jpgCabanes/Aymond/ Christin : L’homme qui fait le tour du monde

 

Après Los Angeles, l’étoile perdue de Laurie Bloom (avec Bilal) et Lady Polaris (Avec Mézières), Christin a écrit un troisième grand portrait reportage.

 

Comme dans les deux oeuvres précédentes, il est le propre narrateur de son récit. Mais cette fois-ci il est seul, sans les illustrateurs, poursuivant un milliardaire nomade pour tenter de l’interviewer.

 

Pour lire un article complet sur cette BD et en voir des images ,cliquez sur ce lien


Le-grand-duduche.jpgCabu : Le grand Duduche (au moins trois volumes parus)

 

Catel/Bocquet : Kiki de Montparnasse


Ceppi :
Les aventures de Stéphane


11 épisodes parus de 1976 à 2003


Commencées en 1977 comme une série d’aventures dans le style routard (un peu comme du Tramber et Jano où l’humour et la dérision font place à un réalisme romantique), les aventures de Stéphane se sont peu à peu imposées comme un archétype de la BD géopolitique et écologique (Voir un autre article à sortir prochainement : Ceppi et la BD géopolitique)


A mi-chemin entre la BD d’aventure et le roman graphique, les différents épisodes de la série voient Stéphane se promener dans un monde émergent (Turquie, Inde, Syrie…) riche de promesses … et de zones d’ombre.

Pour lire la suite, voir l'article du 11 août 2009

Chaland : la comète de Carthage

Chaland-cimetiere-elephants.jpgChaland : le cimetière des éléphants


Chauzy : Clara (3 épisodes)
 

Chauzy-la-vigie.jpgChauzy : la vigie


christopher-les-filles.jpgChristopher : les filles (5 épisodes)
 

daniel-clowes-david-boring.jpgDaniel Clowes : David Boring

Daniel Clowes est une figure remarquable de l'avant-garde Nord américain (... des indépendants? ...de l'alternative? ... de l'underground? de la nouvelle vague? Je dois avouer que je m'y perds un peu.Pourquoi faut-il mettre des étiquettes sur tous les pots de confiture?).

Blague à part, son style désabusé montre une maîtrise parfaite de l'art du récit ... et sort sans doute d'un bel esprit torturé (à moins que l'homme ne joue la comédie. allez savoir?)

a côté d'oeuvres noires et déjantées qui me sont, avouons-le, inaccessibles, Daniel Clowes a produit quelques petits bijoux de schizophrénie/paranaoïa poétique.

 

Comme David Boring, une histoire de personnages déprimés, las de leur vie médiocre et qui se laissent porter par leur pulsions (amoureuses ou morbides), tuent, blessent, trompent et séduisent sur un fond de catastrophe réelle ou fictive, nucléaire  ou autre (on ne sait pas trop)

Il faut parfois s'accrocher pour comprendre les personnages, mais ça en vaut vraiment la peine. L'histoire est absolument savoureuse. Insidieusement savoureuses.

Les deux dernières phrases de la BD résument assez bien l'ambiance:

"Après tout, que pouvons-nous espérer de mieux qu'une poignée de semaines parfaites avant que le rideau ne tombe? Croyez-moi, je suis reconnaissant pour chaque seconde qui passe"

daniel-clowes-ghost-world.jpgDaniel Clowes : Ghost World
Aussi désabusé que David Boring, mais en plus court. Parfois assez proche d'Adrian Tomine.

Quand le mal de vivre entre en collision avec une (trop) haute estime de soi...


l-avatar-conrad-commenge.jpgConrad/Commenge : L’avatar

 

le-piege-malais-yann-conrad.jpgConrad : Le piège malais


yann-conrad-aventures-en-jaune.jpgConrad/Yann : Les innommables

(plus de 12 épisodes*)

Un des chefs d'oeuvre de Yann, qui revisite avec Conrad l'histoire de la seconde guerre mondiale (... de la guerre de Corée, de l'arrivée de Mao au pouvoir, de la zone 51, etc.) avec une verve jubilatoire.

 

Les situations sont rocambolesques, l'interprétation de l'histoire et de ses acteurs à se tordre de rire, les héros sont à ce point innomables qu'ils ont dépassé le stade de l'immoralité ou de l'amoralité (à ce stade, on est parfois dans le négationnisme pur de la conscience humaine).

 

Et les filles sont merveilleusement belles et amantes (mais parfois mortellement malchanceuses. Aïe !).

 

A commencer par Alix.

 

* Pour ceux qui voudraient commencer par le début:

- une première aventure, appelée Shukumeï, est restée indisponible pendant des années. Je crois que depuis elle a été réintégrée dans la série

- la deuxième s'appelle Aventure en jaune.

- ce n'est qu'à partir de la troisième que la série prend son nom définitif : les innomables.

oui ... enfin ... tout ça s'était avant les rééditions. Il peut être plus simple de s'y retrouver maintenant.

 

Cosey : Orchidea
 

cosey-voyage-Italie.jpgCosey : Le voyage en Italie


Cosey-recherche-Peter-Pan.jpgCosey : A la recherche de Peter Pan

Histoire-d-O-Crepax.jpgCrepax : Histoire d’O

 

Crepax : Le journal de Valentina


Davodeau : quelques jours avec un menteur


(Pour en savoir plus sur quelques jours avec un menteur, voir l'article du 12 août 2008)


Davodeau : Le réflexe de survie


Davodeau : Un homme est mor

 

lulu-femme-nue.jpgEtienne Davodeau : Lulu femme nue


Jean-Claude Denis : Des écureuils et des filles
 

 

l-ombre-aux-tableaux-JC-denis.jpgJean-claude Denis : L’ombre aux tableaux
 

 

JC-Denis-le-pelican.jpgJean-Claude Denis : Le Pélican

 
Jean-Claude Denis : Quelques mois à l’Amélie

Un des chefs d'oeuvre absolus de la bande dessinée intimiste.
Une des BD qui me rendent le plus jaloux du talent des autres.
(Pour en savoir plus sur quelques mois à l'Amélie, voir l'article du 7 août 2008)


Derek Kirk Kim : Same difference

(Pour en savoir plus sur Same difference, voir l'article du 22 août 2008)

Dimitri le goulagDimitri : Le goulag


Drechsler : Summer of love

  Dupuy-Berberian : Monsieur Jean (7 ? volumes parus)

F-murr-le-genie-des-alp.jpgF’murr : Le génie des alpages (X volumes parus)


Ferrandez : Carnets d’orient (9 épisodes parus)

Floch’/rivière : Olivia Sturgess, 1914-2004

En commençant la lecture de cette biographie imaginaire, je me suis demandé : « Mais ? Cette femme a-t-elle existé oui ou non ? ». Et puis les allusions répétées aux BD de Floch’ et Rivière, l’intégration trop forte d’Olivia Sturgess à ces histoires (que j’avais oubliées depuis mes lectures dans les années 80-90) m’ont ramené à la réalité. Tout cela n’était qu’imaginaire. Mais alors … quel brio !

Et quelle vie (même imaginaire) !

Olivia Sturgess est sans conteste une des plus belles réussites de ces dernières années (Tiens ! Voilà que j’emploie involontairement le ton –volontairement- suranné de l’œuvre. Tss ! Tss !).

Cette biographie imaginaire est un pur chef d’œuvre (Je vous assure ... Je suis modeste !).

Ligne claire et atmosphère de la directe après-guerre anglaise, évocations multiples des milieux littéraires de l’époque et clins d’œil malicieux aux BD susnommées s’allient pour offrir un moment de lecture inoubliable.

Impossible après cela de ne pas se précipiter pour relire la trilogie anglaise ou la série des blitz !

 

floc-h-riviere-rendez-vous-sevenoaks.jpgUne trilogie anglaise

Le rendez-vous de Sevenoaks

Le dossier Harding

A la recherche de Sir Malcolm

Aujourd’hui rentrée dans le rang car souvent imitée, cette trilogie constitua une petite révolution à sa sortie.

Ou plutôt un grand vent de fraîcheur et de renouveau pour la ligne claire.

Lorgnant sans complexe vers Blake et Mortimer pour l’ambiance et le style, avec un prétexte de départ quelque part entre Sherlock Holmes (vous savez, 221b Baker street !) ou les Hauts de Hurlevent, elle faisait plonger le lecteur dans une Angleterre idéalisée à laquelle nous avons tous rêvé un jour.

A mon sens, sa lecture est aussi indispensable (et tout aussi jouissive) qu’un grand week-end à Londres ou dans la campagne anglaise.

Alors rendez-vous à Sevenoaks, un lieu qui, contrairement à Olivia Sturgess, existe pour de bon


Forest : Hypocrite


Régis Franc : Le café de la plage


Franquin : Les aventures de  Spirou et Fantasio, Z comme Zorglub/L’ombre du Z

Franquin : Gaston Lagaffe (de R1 à 1X)


Giardino : Rhapsodie hongroise

(+ 5 autres épisodes)

Dans les BD de Giardino, les femmes sont très belles, souvent fatales (mais heureusement pas toujours et ici, justement, c'est une des exceptions) et le dessin admirables.
Rapsodie hongroise est le premier épisode des aventures de Max Friedman. Plus toute récente, mais c'est un must de la BD historique

Giardino : Sam Pezzo (4 volumes)

Gibrat : Le sursis (1 et 2), suivi de Le vol du corbeau (1 et 2)

major-fatal.jpgGir/Giraud/Moebius : Le major Fatal

 

 

demoiselle-legion-d-honneur.jpgGoetzinger : La demoiselle de la légion d’honneur

 

la-sultane-blanche.jpgGoetzinger/Christin : La sultane blanche

Sans doute un des scénarios les plus sensibles ... et les plus retords !! que Christin ait écrit.

 

Une vieille femme meurt dans une petite maison d'une banlieue de Londres. Fin d'une toute petite vie sans lumière. Parallèlement, une riche anglaise, ancienne sultane de l'Empire Britannique, raconte ses souvenirs lumineux: Shangaï, Hong-Kong  et la Malaisie

 

Pour lire la suite et voir des images, lire l'article en cliquant sur le lien ci-dessous:

 

Un grand classique à déguster : la sultane blanche (Christin/Goetzinger)

 

 
voyageuse-petite-ceinture.jpgGoetzinger : La voyageuse de la petite ceinture

 

Golo-Traven.jpgGolo : B. Traven, portrait d’un anonyme célèbre
 

rubrique-a-brac.jpgGotlib : la rubrique à brac (5 volumes)
 


Götting : Happy living

(Pour en savoir plus sur sur Happy living, voir l'article du 6 septembre 2008)
 

 

la-fille-du-modele.jpgGötting : la fille du modèle


Guibert : La guerre d’Alan (3 parties)


yann-hardy-libellules.jpgHardy/Yann : La patrouille des libellules (X épisodes)

 

hong-kong-love-story.jpgHendriks : Hong Kong love story




Henk Kuijpers : Les aventures de Franka.

6 ? épisodes dont les dents du dragon (deux tomes)


(Pour en savoir plus sur Les aventures de Franka, lire l'article du 31 août 2008)

Tintin-etoile-myst.jpgHergé : Les aventures de Tintin (22 épisodes)


Tiffany-Yann-Herval.jpgHerval/Yann : Tiffany (deux épisodes parus)


Jacobs : Les aventures de Blake et Mortimer (dont : la marque jaune, SOS météores)

Jenny : Pink Diary (8 épisodes)

jimmy-corrigan-Chris-ware.jpgJimmy Corrigan, the smartest kid on earth


Jovanovic/Giroud : Le serpent sous la glace (3 parties)


Juillard : le cahier bleu


(Pour en savoir plus sur le cahier bleu, voir l'article du 11 août 2008)


Juillard/Christin : Le long voyage de Léna

Pour en savoir plus sur Le long voyage de Lena, cliquez ici pourvoir l'article du 1er mars 2009

Voir aussi les deux articles du 2 mars 2009:
- cliquez ici pour l'article 1
- cliquez ici pour l'article 2

Juillard/Cothias : les 7 vies de l’épervier (7 épisodes, + 4 épisodes de Plume au vent)


Kraehn/Jusseaume : Tramp
(8 épisodes parus)


A première vue, Tramp est une série d’action on ne peut plus classique, avec des ingrédients déjà utilisés maintes fois : une ligne claire propre et documentée, la France d’après-guerre, la marine marchande, l’Indochine des derniers instants et les magouilles qui la minaient, la quête du père, des soldats typés Schlöndorfer et des jolies filles sur les quatre continents.

 

Mais il serait dommage (très dommage !) de se fier aux apparences car Tramp est surtout (pardonnez moi ce jeu de mots un peu facile) un nouveau grand classique.

 

Heureusement, les apparences ont aussi leurs bons côtés: la ligne claire de Tramp est traitée à la perfection, avec des arrondis impeccables qui enjolivent le dessin et soutiennent l’impression de volumes.

Et les décors (corollaire indispensable d’une bonne ligne claire) fourmillent de détails minutieusement rapportés : Liberty ships usés jusqu’à la corde, GMC embourbés dans les rizières, villes vietnamiennes avec chapeaux de paille et traction avant…

Deux qualités qui incitent à ouvrir un épisode de Tramp. 

Juste pour voir, pense-t-on.

Mais on est très vite pris par l’histoire et par les personnages. A commencer par le héros, une sorte d’anti-Corto Maltese vertueux.

 

Si vous aimez les histoires de marin (Théodore Poussin, Corto Maltese…) et les récits qui ont pour cadre l’Histoire au XX° siècle, ne manquez pas Tramp. Moins médiatisée que XIII, Largo Winch ou IRS, cette série les dépasse largement en sensibilité (à mon goût), sans pour autant céder un pouce sur le suspens et l’action.

 

 

 

Pour voir la suite de la bédéthèque idéale (de Là Z, classement par dessinateur), cliquez sur ce lien

   

 

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